La Délicatesse du Verbe Perdue dans un Monde de Vulgarité

Cher·e ami·e,

Dans un monde où la trivialité vulgaire se hisse au rang de fierté, où la grandeur des maîtres baroques est foulée sans remords pour vendre de la futilité, tout semble perdre son éclat. Comme un poivre privé de sa pipérine, le verbe lui-même se vide de sens, réduit à une coquille creuse. Qui, aujourd’hui, peut encore aligner trois mots sans que chaque phrase ne trébuche sous le poids de ses erreurs ?

Il n’y a guère que la décadence ambiante pour me rappeler cet instant où, tout à l’heure, j’ai osé qualifier un pauvre hère de goujat, et, comble de l’ironie, ce misérable gueux, dans son ignorance crasse, s’est cru flatté. Pauvre de moi, me voilà révolté dans une époque qui m’échappe, réactionnaire malgré moi, tentant de préserver la délicatesse d’un langage que plus personne ne semble reconnaître.

Au plaisir de te lire encore et encore, sans lassitude aucune.

Votre dévoué serviteur et ami fidèle,
Lysandre, Marquis de la Plume Incisive et de l’Encre

Lysandre, Marquis de la Plume Incisive et de l'Encre

Marquis Lysandre de la Plume incisive et de l'Encre | L'art des mots au service de l'esprit. Pour vous servir.

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