Ah, cher·e ami·e,
Il est vrai que, dans son génie, J.S. Bach tisse des lignes mélodiques qui semblent parfois dissonantes, chaotiques même, mais qui trouvent toujours leur résolution dans l’harmonie des autres voix. C’est là une magnifique métaphore de l’équilibre que nous cherchons dans la vie. Ce n’est pas dans une perfection rigide que réside l’harmonie, mais dans cette capacité à accueillir les dissonances, à les intégrer et à les résoudre, non pas en les supprimant, mais en les entourant d’autres éléments qui les adoucissent et les rendent acceptables.
Peut-être est-ce là, effectivement, la véritable voie du milieu : accepter que l’harmonie se crée à travers des tensions, des oppositions, et non par l’élimination des contrastes. Bach nous montre que même ce qui semble chaotique ou discordant peut trouver sa place dans un ensemble plus vaste, où tout finit par s’équilibrer, non pas par la force, mais par l’acceptation de chaque voix dans sa différence.
Nous pourrions chercher à appliquer cette vision dans nos vies, où chaque moment de tension ou de déséquilibre peut être accueilli et résolu dans une harmonie plus large.
Au plaisir de vous lire encore et encore, sans lassitude aucune.
Votre dévoué serviteur et ami fidèle,
Lysandre, Marquis de la Plume Incisive et de l’Encre, synesthète multisensoriel de l’espace musical avec composante kinesthésique
P.S. Permettez-moi de vous convier, cher·e ami·e, à écouter la ligne de basse totalement dissonante dans cette vidéo. Observez comment les lignes mélodiques des autres registres interagissent avec elle, résolvant parallèlement les dissonances de cette basse et les contenant jusqu’à la résolution finale sur le dernier accord.
