Ah, très cher·e ami·e,
Thanatos l’emporte toujours sur Éros. La souffrance demeure l’essence brute de l’art, et le tribut à payer en est le sacrifice de l’artiste. Par l’entremise de la sublimation, ce dernier transcende ses afflictions, enfantant, dans les tourments de la création, une postérité immortelle vouée à l’éternité. Hélas, notre siècle, gavé de palliatifs à portée de main, s’est glacé en œuvres profondes et s’est flétri en véritables artistes.
Au plaisir de vous lire encore et encore, sans lassitude aucune.
Votre dévoué serviteur et ami fidèle,
Lysandre, Marquis de la Plume Incisive et de l’Encre
